Plongée : Les Bankaws

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Ce samedi, un petit Mistralet oblige les bateaux de plongée à se chercher un site un peu à l’abri du Nord-Ouest, d’autant qu’une superbe houle résiduelle est encore bien présente.

 

Notre aventure sous-marine dans les Bankaws

Hier, il faisait un Mistral force 5/6, il en reste quelque chose.

On est partis un peu tard et tous les sites de plongée acceptables sont déjà squattés par les clubs, alors, en enfants gâtés, on s’en cherche un rien que pour nous. Pour cela, il va falloir accepter un site un peu plus profond et par là même de faire quelques paliers non négligeables dans une eau à 12 °C.

 

Direction le grand Congloué cette petite île qui a été le siège de plongée archéologique sous-marine dans la fin des années 50 par le Cdt Cousteau. Cette zone de fouilles est interdite à la plongée, nous irons complètement à l’opposé sur la face est du Congloué.

Ce sera soit le couloir des gorgones soit, à défaut, les Bankaws.

 

Nous avions prévu de plonger sur le couloir des gorgones, mais le temps de manœuvrer pour se mettre nez au vent, un autre bateau arrive, c’est un véritable charter à plongeurs, dépités, nous nous rabattons vers les Bankaws.

 

Le genre à balancer ses plongeurs par-dessus bord, sans mouiller et sans point de repères, il en faut pour tous les goûts.

 

Le grand Congloué face est, ainsi que la pointe Caramassagne tout au bout de Riou.

Ce site, on n’y va jamais, c’est profond entre 55 et 67 m, le tombant est abrupt et désertique, la plongée se fait donc exclusivement au fond. Bonjour les paliers, qui se feront le long d’une paroi nue, où, si on trouve de petites gorgones à admirer, on a de la chance !

 

Bon aujourd’hui, pas envie de se mêler aux hordes aquatiques. Ce sera les Bankaws !

 

Mouillage de Corail noir sur 57 m de fond, ici plus un brin de tiragne le Cap Camarat reste bien aligné, parallèle au tombant, il ne bouge pas d’un poil.

 

Comme d’habitude, pour plus de confort, on s’équipe dans l’eau et ….. descente directe dans le bleu.

 

La consigne, comme à chaque plongée, mais mes coéquipiers sont rodés, c’est de se retrouver à l’ancre pour assurer le mouillage. Puis en rasant le fond, direction vers le couloir des gorgones qu’on prendra (peut-être) à l’envers de ce qu’on fait habituellement.

 

Dans les ragues du bas de la paroi, langoustes, mostelles, ici, il passe peu de monde donc la faune est moins craintive et là, dans un trou à 65 m de fond, un superbe homard, pinces croisées. Il prend la pose, enfin, les pinces prennent la pose parce que lui, planqué derrière ses armes il se fait tout petit dans son trou.

 

À cette profondeur, le temps de venir jusqu’ici, et de faire quelques photos, le camarade Aladin pro commence à faire la gueule, l’ordi de plongée indique déjà plus de 29 min de remontée avec des paliers à 12 m. En conséquence, à 9 m, à 6 m et un gros bada à 3 m ! Et dire qu’on était partis pour une petite plongée d’hiver…  

 

On observe des petites gorgones dans 9 m d’eau, lumière artificielle, à peu près la même en lumière naturelle.

 

Sortis de l’eau, un thé chaud pour remettre quelques calories dans nos vieilles carcasses, le vent est tombé, la mer plate, on va rentrer au port en mettant un peu de gaz.

 

Les Bankaws ce n’est pas de la plongée folichonne, et encore aujourd’hui le clou du spectacle a été ce homard. Il peut arriver qu’on descende, qu’on ne voit aucune vie et qu’on se tape des paliers interminables, non les Bankaws, c’est juste pour se mettre des bulles dans le sang, pas plus ! La seule plongée du grand Congloué qui ne soit pas attractive.

 

Dur de résister à la tentation, mais si on avait déjà cédé, on ne l’aurait pas revu, car celui-ci, je le connais au moins depuis 5 ans ! 

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